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Comment stocker les eaux pluviales ?
On ne peut que reconnaitre l’aspect primordial et vitale de l’irrigation et de l’arrosage des cultures dans le milieu agricole.
Gestion de l'eau dans l’agriculture - oui mais pourquoi ?
On ne peut que reconnaitre l’aspect primordial et vital de l’irrigation et de l’arrosage des cultures dans le milieu agricole. Bien organiser la gestion de l’eau et la préserver est aujourd’hui une préoccupation majeure. Les objectifs : constituer des réserves d’eau agricole qui permettent aux producteurs d’anticiper les périodes de sécheresse comme nous en connaissons de plus en plus en France.
Nous vous proposons de faire le tour des solutions que nous proposons, leurs avantages et la réglementation en vigueur. Il peut être intéressant de récupérer, de traiter et de stocker l’eau de pluie pour les différents usages de la ferme dont l’alimentation des abreuvoirs de l’élevage (attention à la potabilité), mais aussi le nettoyage des locaux, et pourquoi pas pour une irrigation d’appoint.
Dans un contexte de baisse des charges de production et de délestage des réseaux d’eau potable en période de crise, une telle démarche présente des intérêts certains. Cependant elle ne doit pas être improvisée au vu des facteurs à prendre en compte et des risques qui peuvent être rencontrés dans plusieurs domaines.
Aspect réglementaire - quelles sont les normes que je dois respecter ?
Article 641 du code Civil :
Tout propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds.
Arrêté du 21 août 2008, article 2 :
I. ― L’eau de pluie collectée à l’aval de toitures* peut être utilisée pour des usages domestiques extérieurs au bâtiment. L’arrosage des espaces verts accessibles au public est effectué en dehors des périodes de fréquentation du public.
II. ― A l’intérieur d’un bâtiment, l’eau de pluie collectée à l’aval de toitures*, autres qu’en amiante-ciment ou en plomb, peut être utilisée uniquement pour l’évacuation des excrétas et le lavage des sols. […]
V. ― Les usages professionnels et industriels de l’eau de pluie sont autorisés, à l’exception de ceux qui requièrent l’emploi d’eau destinée à la consommation humaine telle que définie à l’article R. 1321-1 du code de la santé publique *(Attention les toitures ne doivent pas être directement accessibles)
L’eau pluviale : Quand puis je l’utiliser
En 2019, 81 départements ont été concernés par des restrictions d’eau.
Au total, 170 arrêtés ont été pris pour limiter la consommation d’eau potable.
En cas de restriction de l’utilisation de la ressource en eau seuls les prélèvements impactant directement le milieu sont concernés (nappes phréatiques, cours d’eau…). Les réserves d’irrigation étanches alimentées exclusivement par eaux pluviales ne sont pas concernées par les restrictions.
L’eau pluviale : Où l’utiliser
A l’extérieur des bâtiments l’eau pluviale peut servir à :
• Lavage des sols
• Arrosage
A l’intérieur des bâtiments l’eau pluviale peut servir :
• au lavage des sols
• à l’évacuation des excrétas
A l’alimentation en eau du bétail… oui mais sous conditions
L’eau de pluie n’est pas une eau potable. Dans l’atmosphère et sur les toitures l’eau pluviales peut se charger en divers polluants (métaux lourds, composés organiques, sables, micropolluants…). Il est donc primordial de traiter l’eau afin d’avoir une eau saine (dégrillage, filtration particulaire et charbon actif, lampe UV, chloration…).
Pour l’approvisionnement en eau du bétail, il faudra donc une eau pluviale traiter, avec un réseau d’alimentation séparé de l’eau de la concession. Il est souhaitable d’enterrer le réseau à 60 cm de profondeur afin de conserver les qualités de l’eau et d’avoir un réseau hors gel. Les paramètres physico-chimiques de l’eau devront être vérifiées 2 à 3 fois par an.
3 Raisons de récupérer ou stocker l’eau de pluie sur votre exploitation agricole
Un argument financier : vous réduisez votre facture d’eau potable en recourant, lorsque c’est possible, à l’eau de pluie. Toutefois, pour évaluer l’intérêt économique réel de cette opération, tenez bien compte du montant de votre investissement initial et des frais de maintenance ;
Un argument pratique : en récupérant les eaux pluviales, vous assurez le fonctionnement de votre exploitation en période de sécheresse notamment ; Un argument écologique : vous limitez la quantité d’eau prélevée dans les réserves en eau.
Comment calculer le volume d’eau que je peux collecter
La pluviométrie moyenne en France est de 700 mm/an.
Voici la carte des pluviométries moyennes en France.
Pour rappel 1mm de précipitations sur 1m2 est égal à 1 litre.
Suivant la surface de toiture et suivant la nature de la couverture du toit, le volume d’eau qui va pouvoir être capté va varier.
La formule de calcul est la suivante :
Volume = (pluviométrie en litres) x (surface de toiture en m2) x (coefficient de perte)
Le coefficient de perte varie suivant la nature de la toiture :
• Coeff toiture ondulée = 0,8
• Coeff toiture tuile = 0,9
• Coeff toiture plate = 0,6
Par exemple:
• Pour une localité ayant une moyenne de précipitations de 700 mm/an
• Surface de toiture : 200 m2
• Toiture en tuile : Coefficient de perte toiture = 0,9
Volume récupérable = 700 litres/an x 200 m² x 0,9 = 126 000 litres (126 m3)
La citerne d’une eau préservée
Grâce à l’architecture unique des citernes souples et aux toiles spécifiques EXOM+ et EXOM+ 130e et 140e, traitées par une formulation anti-UV et antifongique, l’eau est préservée :
Elle ne s’altère ni ne se teinte. L’enduction hydrophobe de la toile lui confère une longévité remarquable que la citerne soit utilisée pour un stockage prolongé ou des stockages répétés.
La structure fermée du réservoir empêche la pollution externe : insectes, feuilles, etc, L’absence d’air évite le développement de micro-organismes dans la réserve.
La réserve simple, adaptable et transportable - Pliables à vide, transportables, réutilisables, adaptables…
Le réservoir économique, écologique et pratique : La citerne souple autoportante pour le stockage d’eau potable répond à toutes les exigences sanitaires : elle est conforme à l’homologation IANESCO et à la réglementation européenne REACH (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques), notamment.
Le réservoir s’installe très facilement sans bouleverser l’environnement. Aucun gros travail de terrassement ou d’excavation n’est nécessaire: une surface horizontale, plane ou en pointe de diamant recouverte d’un géotextile ou d’une surface de sable fin d’une dizaine de centimètres permet l’installation d’une citerne souple en quelques dizaines de minutes. Un réservoir de stockage d’eau de 100 m3 peut ainsi être installé en une demi-heure par deux personnes et est immédiatement prêt pour le remplissage.
KIT complet Récupération / Stockage / Distribution, eau pluviale
Ce kit est à destination des collectivités pour l’arrosage des espaces verts, pour l’entretien des équipements de loisirs et sportifs (golfs, terrains de football…), pour l’irrigation des cultures spécialisées …
Que comprend ce KIT ?
- Préserve l’eau de pluie des salissures du toit telles que : feuilles, insectes…
- Evite la vase et l’altération de l’eau.
- Grande surface de filtration grâce à une grille filtrante à petites mailles.
- Mise en place simple et rapide. Facile à retirer et à nettoyer.
- Utilisation été et hiver.
- Conçu pour être installé sur les gouttières en DN 80 et 100
En options :
- Pompe
- Pompe entrée / sortie 2’’
- Débit max : 17 m3/h
- Hauteur de relevage max : 10 m
Pompe vendue avec 3 mètres de tuyaux DN50 pour la liaison avec la citerne et 6 m de tuyaux DN50 pour remplir les tonnes à eau
- Filtre tamis de 200 μm en DN 50
- Corps translucide pour surveiller l’état de colmatage.
- Facile à démonter, facile d’entretien.
- Entièrement inoxydable. Pas de corrosion
Filtre vendu avec 2 raccords cannelés symétriques à Verrou DN50
- Citerne Souple ( Volume à définir. Capacité de Stockage de 1 à 2 000 m3)
En résumé - Comment être sûr de choisir le bon système de récupération des eaux de pluie ?
Pour les départager, vous devez prendre en compte :
◊ Votre toiture : quelle surface sera affectée au captage de l’eau de pluie ? Quelles sont ses caractéristiques (toiture en pente ou en terrasse ? En tuile, en ardoise, etc. ?) ;
◊ La pluviométrie locale : quel est le volume d’eau de pluie récupérable chaque année ? ;
Votre exploitation : quels sont vos besoins ? Où l’eau devra-t-elle être acheminée ? Quel degré d’autonomie en eau visez-vous ?
◊ Les obligations d’entretiens liées à votre installation - La récupération d’eau de pluie via une installation nécessite d’entretenir régulièrement les équipements de récupération et d’assurer le suivi des entretiens sur un support dédié (carnet, document numérique…).
Concernant l’entretien :
Vérifiez tous les 6 mois la propreté du réseau, la lisibilité de la plaque « Eau non potable » et l’absence de connexion avec un réseau d’eau potable ;
Occupez-vous tous les ans du nettoyage des filtres, de la vidange, ainsi que de la désinfection de la cuve de stockage et de la purge du réseau. Vérifiez également l’état des robinets et des vannes.
Concernant le suivi dans un carnet sanitaire, les informations suivantes doivent être accessibles :
→ Fiches de mise en service et plans détaillés des installations ;
→ Dates et détails de tous les entretiens réalisés ;
→ Si vous ne réalisez pas l’entretien vous-même, le nom et l’adresse de la personne ou de l’entreprise s’en étant chargée ;
→ Relevés mensuels des volumes d’eau de pluie utilisés ;