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Comment bien préparer ses bouillies de traitements ?
La création d’une aire de préparation est régie par un cadre réglementaire. Ce cadre règlementaire impose une obligation de résultats et non de moyens
Protéger la source d’alimentation en eau
L’arrêté du 4 mai 2017 dans son article 6 exige la mise en place par l’utilisateur « d’un moyen de protection du réseau ne permettant en aucun cas le retour de l’eau de remplissage vers le circuit d’alimentation » il s’agit d’une obligation de résultat. Les moyens les plus simples sont : la pose d’un clapet anti-retour, le remplissage au moyen d’une cuve intermédiaire surélevée ou la discontinuité physique (la potence de remplissage munie d’un tuyau qui ne plonge pas dans la cuve par exemple).
Eviter les débordements
Dans ce même article, il est stipulé que « les utilisateurs des produits destinés à être mélangés à l’eau dans une cuve avant leur utilisation doivent mettre en œuvre un moyen d’éviter tout débordement de cette cuve » Les moyens proposés sont : une cuve intermédiaire d'un volume inférieur au volume du pulvérisateur, un compteur volumétrique à arrêt automatique, un flotteur dans la cuve du pulvérisateur qui coupe l'approvisionnement, une aire de remplissage ou une surveillance constante pendant le remplissage du pulvérisateur.
Eviter le renversement
La fréquence de renversement des produits phytopharmaceutiques sur la phase de préparation est de 17% (Etude PRÉVENIR LES RISQUES PROFESSIONNELS Produits phytosanitaires et grandes cultures – Ministère de l’Agriculture et de la Pêche – 2009). L’Article L216-6 du Code de l’Environnement précise :
«Le fait de jeter, déverser ou laisser s'écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales, directement ou indirectement, une ou des substances quelconques dont l'action ou les réactions entraînent, même provisoirement, des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore ou à la faune, à l'exception des dommages visés aux articles L. 218-73 et L. 432-2, ou des modifications significatives du régime normal d'alimentation en eau ou des limitations d'usage des zones de baignade, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'opération de rejet est autorisée par arrêté, les dispositions de cet alinéa ne s'appliquent que si les prescriptions de cet arrêté ne sont pas respectées.».
Le Code du Travail précise quant à lui à l’Article R4412-11 alinéa 7 :
« L’employeur doit mettre en place des procédures de travail adéquates, notamment des dispositions assurant la sécurité lors de la manutention, du stockage et du transport sur le lieu de travail des agents chimiques dangereux et des déchets contenant de tels agents. ».
La solution optimale, l’aire de préparation
La préparation de la bouille est une étape à risque puisqu’on travaille avec des produits purs. Toutes les conditions doivent être réunies pour éviter le débordement des cuves et protéger la source d’approvisionnement en eau. L’aire de préparation étanche avec récupération des renversements, des débordements et avec une protection des réseaux d’eau, est donc la solution optimale pour travailler en toute sécurité
Notre mélangeur TYPHON® est un mélangeur phytosanitaire constitué comme un véritable poste de travail. Il va permettre une diminution significative des renversements de produits lors de la phase de préparation / mélange / chargement et donc va induire une protection de l’environnement et des ressources en eau.